A propos du projet

Langues

Qu'est ce que l'INOSAAR?

Le Réseau International de Chercheurs et de Militants pour les Réparations africaines (INOSAAR) est un groupe indépendant et bénévole de conseil et de défense pour les réparations. Nous agissons comme une agence de liaison intercommunautaire auto-organisée.

Nous sommes nés de l'engagement mutuellement respectueux de chercheurs et d'activistes en collaboration avec des communautés s'intéressant aux réparations africaines et qui ont été impliquées dans la construction glocale du Mouvement Social International pour les Réparations Africaines (ISMAR) en lien avec le Mouvement International des Réparations des Peuples (PRIM).

Nous sommes financés par le Conseil de Recherches en Arts et en Sciences Humaines (AHRC), dans le cadre de la Décennie Internationale des Personnes d'Ascendance Africaine proclamée par les Nations Unies (2015-24).

Notre groupe a été fondé en 2017 comme un projet collaboratif de chercheurs et de militants cherchant à harmoniser les efforts sur les réparations africaines au sein de divers espaces institutionnels et communautaires, notamment ceux associés à la Coalition d'Europe pour les Réparations panafricaines (PARCOE) ainsi qu’à l'Université d'Édimbourg en Écosse au Royaume-Uni et à l'Université de Boston aux États-Unis.

Notre objectif initial était d'aider à la consolidation d'un mouvement mondial croissant de réparations africaines, reconnu par certains comme le Mouvement Social International pour les Réparations Africaines (ISMAR), en réunissant des chercheurs et des militants à l'échelle internationale, tout en développant une base solide dirigée par les jeunes pour assurer la durabilité du mouvement. Dans tout ce que nous faisons, nous reconnaissons la longue histoire du militantisme pour les réparations,notamment en référence à la lutte panafricaniste et son désir d'unir le continent africain, d'unifier les Noirs d'héritage africain et de mettre fin aux multiples formes de racisme anti-Noirs, notamment l'Afriphobie. En particulier, nous reconnaissons le caractère central de la Proclamation d'Abuja de 1993 qui appelle « la communauté internationale à reconnaître qu'il existe une dette morale unique et sans précédent envers les peuples africains qui doit encore être payée ».

 

Plaidoyer

Notre plaidoyer est mené à travers la création de forums dans lesquels différentes voix du monde entier sont amenées à discuter par exemple à travers des ateliers, des séminaires et des conférences internationales. Le travail mené dans ces espaces fait partie de notre apprentissage collectif basé sur l'action. Des chercheurs, des militants, des artistes, des dirigeants politiques, des dirigeants communautaires et bien d'autres personnes s'engagent dans l'échange de connaissances et l'éducation mutuelle enracinés dans nos Principes de Participation qui insistent sur la justice cognitive ou l'équité de tous les savoirs. Collectivement, nous cherchons à fournir une éducation sur la nécessité de justice réparatrice selon les perspectives de l'héritage africain et à contester la désinformation politique et médiatique sur le sens de la réparation.  

Conseil

En matière de consultation, nous fournissons des conseils stratégiques sur les questions clés relatives aux réparations et à la justice réparatrice en termes de signification, d'histoire et de nécessité. Nous avons été appelés à rédiger des documents de soutien pour des partis politiques, à contribuer à des rapports de haut niveau, à organiser des consultations communautaires et à aider aux campagnes menées par les militants. Ce travail est basé sur nos collaborations avec et notre engagement envers les voix et les perspectives des Communautés du patrimoine africain d'intérêt pour la justice réparatrice et les campagnes connexes, telles que la campagne Stop the Maangamizi : We Charge Genocide/Ecocide. 

Nos objectifs

  1. Mettre en place un réseau reconnaissable composé de participants inscrits engagés à respecter ses règles, principes et obligations ;
  2. Plaider en faveur des réparations en donnant une légitimité et une visibilité mondiales au large éventail de points de vue relatifs aux réparations et à la justice réparatrice, ainsi qu'à la diversité de leurs représentants ;
  3. Agir en tant que consultant pour les organismes internationaux, les partis, les institutions publiques, les groupes communautaires et autres, sur les questions relatives à la justice réparatrice pour l'esclavage des africains et ses répercussions aujourd’hui  ;
  4. Remettre en question les idées fausses et la désinformation publique et politique sur les réparations et la justice réparatrice pour l'esclavage des africains, trop souvent réduites à un « chèque de paie », en fournissant des résultats rigoureux et du matériel académique solide à la consommation du public et des spécialistes (tels que des rapports, des articles, des podcasts, etc.) ;
  5. Construire et étendre nos partenariats de production de connaissances avec des individus et des groupes engagés dans les réparations africaines en établissant des partenariats équitables, durables et internationaux ;
  6. Offrir des opportunités d'échange bilatéral de connaissances ancrées dans la justice cognitive et façonnées par notre respect de la multiplicité des connaissances, dans la perspective à plus long terme de contribuer positivement au travail des organisations communautaires et militantes et à la construction de l'ISMAR en lien avec le PRIM ;
  7. Veiller à ce que la structure, l'espace et les thèmes de nos événements, ateliers, réunions, conférences, forums, etc. respectent toujours les besoins et les exigences des Communautés du patrimoine africain ;
  8. Soutenir le développement de l'engagement, de l'implication et de la proactivité des jeunes et des étudiants grâce à la création d'une branche auxiliaire dirigée par des jeunes, connue populairement sous le nom de RepAfrika, et la mise en place d'un programme de mentorat connexe ;
  9. Soutenir la lutte pour le rematriement/rapatriement volontaire des peuples d'ascendance africaine vers tout pays africain de leur choix, dans le respect des communautés autochtones et de leurs propres intérêts en matière de réparations, par l'octroi de la citoyenneté, la suppression des exigences de visa et des formalités de douane, et la création de programmes de réinsertion socio-économique, politique et culturelle en harmonie avec ceux déjà domiciliés dans ces pays.

Notez que les données produites grâce aux efforts de collaboration de l'INOSAAR sont la copropriété de ses membres et sont destinées à être utilisées par ses membres. 

Principes de participation

Pour devenir membre de l’INOSAAR, ou pour inscrire aux alertes email, contactez-nous à inosaar@ed.ac.uk ou via notre compte Twitter ou notre page Facebook.

Sinon cliquez ici pour remplir notre formulaire d’inscription.

Pour en savoir plus sur nos éthiques partagées et nos attentes, cliquez sur les « Principes de Participation ».

Parrainage

L'INOSAAR est financé par le "Arts and Humanities Research Council".

ahrc-01.png