Chronologie

Le 27 mars 2007, à l’occasion du bicentenaire de la Loi relative à l’Abolition du Commerce des Esclaves (1807), le président guyanais Bharrat Jagdeo lance des appels aux nations européennes, dans lesquels il demande qu'elles reconnaissent l'existence de l'Holocauste Africain et s’engagent dans un processus de réparations.

Le 24 août 2007, le maire de Londres Ken Livingstone présente des excuses officielles pour le rôle que Londres a joué dans le dénommé « commerce d'esclaves ».

En février 2007, le député de Central Clarendon, Mike Henry, demande au Parlement d’adopter une position commune au sujet de l'impact de l'esclavage et de la question de la « réparation pour les pays des descendants de l'esclavage déplacés » [Traduction].

Le 15 mars 2007, lors d'une conférence de presse avec le président ghanéen John Agyekum Kufuor, le Premier ministre britannique Tony Blair présente des excuses pour le rôle du Royaume-Uni dans le commerce transatlantique des esclaves en déclarant: « J’ai dit que nous étions désolés et je le répète... [Il est important] de se souvenir de ce qui est arrivé dans le passé, de le condamner et d’expliquer pourquoi c'était complètement inacceptable »[Traduction].

Tout au long de l'année 2007, mais surtout au cours du mois de mars, le Royaume-Uni commémore le bicentenaire de l'adoption de la loi de 1807, qui a officiellement aboli « le commerce des esclaves ».

Le 29 juillet 2008, la Chambre des Représentants des États-Unis présente des excuses officielles aux afro-américains pour l'esclavage suivies des lois de Jim Crow.

En mai 2009, le gouvernement jamaïcain convoque la première Commission Nationale pour les Réparations (NCR) sous la direction du professeur Barry Chavannes. 

En 2009, l'assemblée générale du Maryland adopte une législation qui oblige les assureurs à produire des documents relatifs aux polices d'assurance des propriétaires d'esclaves émises au Maryland avant 1865, faisant écho aux actions prises en Californie, en Illinois et en Iowa.Le rapport est soumis en avril 2012, révélant l'existence de 27 compagnies d'assurance avant 1865.

Le 24 septembre 2011, Baldwin Spencer, Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères d'Antigua-et-Barbuda, appelle l'Assemblée générale des Nations Unies à reconnaître la nécessité des réparations.

Le 12 Octobre 2012, le Conseil Représentatif des Associations Noires lance un appel dans le journal Le Monde, demandant la mise en place d'un débat public pour mettre fin au tabou sur les réparations liées à l'esclavage.